Lindsay Lohan traînée devant les tribunaux
Le 22/10/2008 18h40
Et hop, petit bond dans le passé voulez-vous ? Vous vous rappelez de la folle course-poursuite de Lindsay Lohan, l'été 2007, où elle avait pourchassé son assistante personnelle dans les rues de Santa Monica à bord d'une voiture qu'elle avait réquisitionnée ? Non ?
Eh bien, si tout le monde a oublié cette sordide histoire digne d'un film de série B, Ronnie Blake, Jakon Sutter et Dante Nigro, eux, s'en souviennent encore comme si c'était hier. Ce qui est un peu normal, attendu qu'ils étaient coincés dans la voiture avec la furie !
Aujourd'hui, les trois hommes, toujours sous le choc, décident de la poursuivre en justice. Et entre nous, elle l'a un peu cherché.
Les trois plaignants, qui affirment qu'elle était "furieuse et agressive" et qu'ils se sont sentis "surpris, choqués, effrayés et paniqués en la voyant faire", l'accusent aussi d'avoir été ivre morte pendant qu'elle leur faisait vivre ce voyage merveilleux, qu'ils ont bizarrement trouvé "traumatisant".
Ca n'a pourtant rien d'inquiétant, une espèce de folle furieuse complètement saoule qui débarque dans votre voiture sans prévenir et prend le volant sans vous demander votre avis pour se mettre à conduire comme une dingue.
Les documents officiels rapportent que "Dante et Jackson ont supplié Lohan de ralentir, en lui disant qu'elle les mettait en danger et qu'ils pouvaient être tués. Lohan a refusé de s'arrêter, au lieu de ça elle leur a répondu en jurant et en proférant des grossièretés, et en disant que les risques lui importaient peu. Elle leur a aussi dit qu'elle était une célébrité, et qu'elle pouvait donc faire ce qu'elle voulait."
La folle poursuite s'était brusquement achevée quand la turbulente actrice avait été arrêtée pour conduite en état d'ivresse et possession de cocaïne. Mais après un accord, elle n'avait passé que 84 minutes en prison. Une plaisanterie à côté de l'enfer qu'elle avait fait vivre aux trois passagers de la voiture.
Pour son avocat, Ed McPherson, cette démarche est "absurde" : "Ils ont eu une nuit de folie, ils jouaient avec la radio."
Pas sûr qu'on ait le temps de s'amuser avec la radio quand on est occupé à dire ses dernières prières...